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Résumé :
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Autodidacte obstiné, Boudin suit son chemin à l’écart des grandes avant-gardes du siècle, discrètement, sans déchaîner les passions, et pourtant, admiré par Baudelaire, Corot, Courbet ou Monet. Il rejeta les canons esthétiques des romantiques qui l’ont précédés, participa à renouveler la peinture de paysage et s’attaqua à des problèmes majeurs de l’esthétique du XIXe siècle : capter l’essence de son époque, trouver dans la fugacité et la suggestion un nouvel absolu plastique, donner un souffle moderne à la nature pourtant atemporelle, dans un style novateur aux touches rythmées, dynamiques, acharnées.
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