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Résumé :
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Le constat est effroyable, appuyé désormais sur d’innombrables témoignages : 160 000 enfants sont sexuellement violentés chaque année en France… Quel crédit la société porte-t-elle à ces voix de souffrance, lorsqu’elles ont osé se faire entendre ? Le juge Édouard Durand a observé les mécanismes de déni encore à l’œuvre dans la société. Il livre ici ses conclusions personnelles. Si, comme on l’entend encore trop souvent, « tout le monde savait », c’est que personne au fond ne voulait que ça se sache ; on préférerait que les victimes ne soient pas des victimes et que les criminels n’aient agressé personne. Mais entre l’impunité et la justice, il faut choisir. La parole des victimes doit être entendue sans arrière-pensée ; c’est là que tout commence, le premier geste non négociable de la protection de l’enfance.
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