Résumé :
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Considérés dans leur ensemble, tous ses écrits offrent un aperçu de Julien l'Apostat sans équivalent pour aucun autre personnage antique, hormis Cicéron. Dans ce corpus singulier, fait de traités (le Misopogon ou le Contra Galileos), de polémiques, de panégyriques ou de discours, les lettres, qui s'étendent de sa mission en Gaule en tant que César (355) à la proclamation de Lutèce, puis au séjour à Antioche et à Constantinople et enfin à la campagne de Perse (363), forment un ensemble exceptionnel. Avec un art d'écrire, Julien l'Apostat s'y révèle et expose sa vision ambiguë du christianisme et du judaïsme, et surtout son adhésion au paganisme. Des documents rares permettant de suivre les méandres d'une pensée d'un apostat qui peine à s'émanciper de la religion qu'il a quittée. Au-delà de l'échec de la restauration du paganisme, elles donnent de l'Empire, avant sa christianisation, une vision fort différente de la légende noire de l'Apostat, tissée notamment par un ancien condisciple, le Père de l'Église Grégoire de Nazianze.
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