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Résumé :
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Dossier consacré à l'impact du classement de Shanghai sur l'université française. L'idée de l'"excellence" depuis l'avènement des classements internationaux des universités ; les causes de l'absence d'universités et de grandes écoles françaises dans le premier classement de Shanghai en 2003 ; la réaction des gouvernements français ; l'analyse de la philosophe Fabienne Brugère, la question de la vision du monde du savoir ; les conséquences des critères arbitraires du classement de Shanghai ; le point de vue du sociologue Fabien Eloire ; la rhétorique utilisée ; la question du poids réel des "universités de prestige" ; la présentation du classement en pondérant avec les statistiques de la démographie étudiante et de la démographie totale du pays. Le classement des universités américaines et chinoises ; les critères du classement ; la déclaration de la ministre de l'Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau ; les politiques de regroupement mises en place par les gouvernements successifs ; le regroupement constitué par Paris-Saclay ; les trois autres universités classées issues de regroupements ; les universités bénéficiaires des labels "initiatives d'excellence" ou "initiatives science-innovation-territoires-économie". Classement des cinquante premières universités mondiales. Le rang des universités françaises dans le top 1000. Entretien avec Ying Cheng, un des fondateurs du classement de Shanghai : le contexte de la création du classement de Shanghai ; les raisons du statut privé de Shanghai-Ranking ; l'origine des revenus ; le succès du classement ; la question de l'impact du classement sur les universités chinoises ; l'absence de prise en compte de la liberté académique ; les critères utilisés ; l'intention de départ du classement évoquée par trois universités chinoises ; la mondialisation du système universitaire. Le contexte de l'annonce par les pays formant les BRICS, d'un palmarès international pour les universités. (Voir : Penser l'enseignement supérieur en dehors des palmarès, p.24).
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