Résumé :
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Vers 1800, de plus en plus de femmes participent à la vie artistique française et tiennent un rôle en dehors de leur sphère privée. A la fin du XVIIIe siècle, Élisabeth Vigée-Le Brun ou Adélaïde Labille-Guiard réussissent à entrer dans certaines académies de peinture et acquièrent une indépendance et une certaine gloire. Mais la peinture d’histoire, la plus noble, reste réservée aux hommes et est défendue au femmes qui ne peuvent représenter un nu héroïque. De ce fait, elles se trouvent cantonnées aux genres dits mineurs, portraits, natures mortes et scènes anecdotiques. Cet ouvrage traite des conditions de formation, de statut, de production et d’exposition qui furent les leurs alors, et dresse le portrait des plus célèbres d’entre elles.
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