Résumé :
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Au cœur de la crise migratoire de l’été 2015, un lycée parisien désaffecté du XIXe arrondissement a été occupé par des migrants, dont le nombre est passé en trois mois de 150 à 1 400. L’ouvrage retrace cet événement, la déstabilisation du quartier qui en a résulté, entre stupeur initiale, colère des riverains livrés à eux-mêmes, tensions mais aussi mobilisations solidaires et bouleversement provoqué par la rencontre. Comment accueillir ? À quelles conditions les quartiers populaires, au premier lieu concernés par l’arrivée des migrants, peuvent-ils continuer d’assurer la fonction d’intégration qui leur est de fait confiée ? Peut-on penser la cause des réfugiés indépendamment de la cause des quartiers ?
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